J’ose pas poster

J’ose pas poster (avec la faute d’oubli de la négation, s’il vous plait!)… Le nombre de fois où je me suis dit cela !
Alors j’ai alterné avec différentes phrases : “j’ai rien à dire” qui signifiait réellement “j’ai rien à dire d’intéressant”
(visiblement, ma voix intérieure ne connait pas la négation (parenthèse dans la parenthèse, le premier qui me dit que l’inconscient ne connait pas la négation, je le noie) ).

 

Je ne me suis pas arrêtée là dans l’autoclash : « je n’ai rien à dire de différent des autres, je n’y connais rien, c’est nul ce que je fais… »

Constatant que je n’étais point la seule dans ce cas, notamment lors des coachings individuels des stagiaires d’Oser se Lancer, je me suis penchée sur la question.

 

Tu n’as pas le choix

 

Lorsque nous sommes entrepreneurs (ou micro-entreprise, qu’importe), nous devons nous faire connaitre. C’est une part importante de notre métier, même si ce n’est pas la part la plus valorisée lorsque l’on se forme à l’accompagnement.

 

Nous pourrions même aller jusqu’à dire que c’est une part oubliée.

Donc, le boulot nous revient d’apprendre à communiquer au monde ce que nous faisons, pour que nous puissions avoir des clients, et donc ne pas finir sous un pont (jamais dans l’excès).
Sans cela, adieu veau, vache, cochon, tu feras parti des 75% d’hypno qui ferment boutique au bout de 3 ans, et des X pourcents qui vivotent entre mi-temps nourricier et accompagnement.

 

Attention, ce n’est pas une critique, cela peut être une super stratégie. Mais souvent, c’est parce que les personnes n’ont pas le choix, elles n’ont juste pas assez de clients.

 

Donc tu dois te faire connaitre, tu dois communiquer, tu dois dire ce que tu fais, et ce que tu apportes comme bien-être (ou changement). Et pour cela, il existe différentes stratégies.

 

Qu’importe celle que tu choisis, tu vas parler de toi à un moment (sauf si tu comptes uniquement sur le bouche à oreille, ce qui peut prendre un peu de temps)

 

 

Que tu décides de passer par des prescripteurs, par les réseaux sociaux, les webinaires, les ateliers, ou un blog, il va falloir montrer ta frimousse.
Ce qui peut être assez compliqué lorsque l’on est débutant, pour toutes les raisons citées plus haut :

    • « Pffff avec mon peu d’expérience, je n’ai rien à dire
    • Je vais me faire critiquer parce que ça va être nul ce que je vais faire
    • Ca a déjà été dit, et en mieux, par quelqu’un d’autre…
    • Mon dieu, je pourrais avoir des clients ! (la peur de la réussite, une de mes préférées)
    • Je vais me prendre des portes
    • Ca va servir à rien »
    • Et j’en passe

Descends de ta montagne.

Et bien tu as raison !! Et tu as tort en même temps … Ton égo te joue quelques tours :

Oui tu as raison : tu vas peut-être te prendre des critiques dans le nez…. Mais pour ça faudrait-il déjà que tu sois lu/regardé/écouté … Ce qui serait une très bonne chose.

Notre égo, du haut de sa montagne, nous croit le centre du monde. Que nenni !
Les premières fois où tu postes sur un réseau, tout le monde s’en fout ! Ou presque.
Parfois papi Gérard, ou tante Josette te met un petit mot pour te dire à quel point c’est “vraiment très sympathique ce que tu fais”, mais sinon…. Tu débutes, donc tu n’as que peu de visibilité.

Alors, en réalité, c’est le regard de qui, qui te fait flipper comme ça??

Souvent, cela va être celui de nos pairs, et de nos mentors (formateurs, connus du métier, etc…).
A toi d’aller voir un peu plus loin : s’il te critique, et alors?
Réponds à cette question, et tu pourras commencer à bosser un peu sur toi 🙂

Ensuite, deuxième argument de l’égo : tout a déjà été dit. Tout à fait Régis ! Un point pour toi. Beaucoup de choses ont déjà été dites, et redites, en effet.
Et? J’ai déjà mangé des pizza (trop d’ailleurs) et ça ne m’empêche pas d’en manger encore. Pourtant je connais hein, je prends toujours la même chose depuis 20 ans.
Ok, la métaphore a sa limite.

Tout ça pour te dire que oui, tu ne vas pas réinventer le fil à couper le beurre. Mais ça aussi, c’est ton égo qui te fait croire que tu dois faire du neuf, de l’innovant, du sublime.
NON!!! Ce qui se cache derrière cela, c’est encore la peur de la critique (ou un brin de perfectionnisme)
Tu peux faire de la redite, mais avec ton style, ta façon de le dire, tes associations d’idées.

On fait quoi?

On FAIT!! voilà, aurevoir, merci.
Plus sérieusement, on fait par étapes.
1 . D’abord tu crées ton contenu :

    • Ton article si tu veux passer par un blog ou une page fb ou Linkedin
    • Ta vidéo si tu passes par Youtube, etc…

Et tu te forces à le faire même quand tu n’as pas envie, même si tu n’as pas d’idée.

Par exemple, j’ai enregistré des podcast en revenant du sport. Je m’obligeais à blablater 30mn dans le micro en continu, en sachant que je ne le posterai jamais, mais juste pour m’entrainer? Et quand j’ai posté mon premier podcast solo ça a été plus facile.

2. Puis ensuite tu fais relire, ou écouter à des personnes de confiance qui vont te faire un feedback. Toi tu restes en méta, en mode tout conseil est bon à prendre pour m’améliorer.

3 . Et enfin tu postes (et si tu veux tu peux même poster à 4h du matin, un mardi pour être certain·e que personne ne le verra).

N’hésites pas non plus à te faire accompagner, que ce soit en marketing, ou sur tes freins, pour t’aider dans ta démarche de visibilité.

Dans Oser se Lancer, nous t’accueillerons avec plaisir pour t’aider à passer tes marches.

Promis, on ne se lance pas comme ça entre nous, c’est plus doux (un peu) 30 mn de coaching de débroussaillage offertes pour faire le point sur ta situation ICI

Quel va être le post, la vidéo, l’action que tu n’osais pas faire que tu vas commencer aujourd’hui??

Belle journée, et bon courage 🙂

Anna